mercredi 3 juillet 2013

Marathon du Mont Blanc

Pour la troisième année je me retrouve sur la ligne de départ du Marathon du Mont Blanc. Une course que j'ai du mal à réussir, j'ai abandonné une fois sur tendinite en 2010, et l'année dernière j'avais les jambes en bois durant toute la course.

Cette année c'est un peu malade que je me rends au départ, j'ai pris un coup de froid deux jours avant, bide en vrac, on verra bien...

Ludo fait monter la pression sur la ligne de départ rempli de beau monde, il n y a jamais eu de course aussi relevée en France jusqu'a maintenant !!

Etonnamment, les premières centaines de mètres ça ne part pas aussi vite que je pensais, jusqu'au moment où Kilian fait une blague à Greg Vollet, là c'est 20 km/h direct et tout le monde en file indienne.



Les sensations sont pas tops, mais j'essaye de courir tranquille et on verra plus tard si ca va mieux.

Je retrouve Gaetan a Argentière pour le premier ravito, super ambiance, je suis 4 minutes plus lent que l'année dernière alors que j'ai l'impression d'avoir mieux couru...



Je cours toute la partie jusqu'à Vallorcine en compagnie de Céline Lafaye et Gerald.




Le temps de boire un coup à Vallo et c'est parti pour la première grosse ascension : l'aiguillettes des posettes. Aucune pêche, chaque relance est un calvaire ! Je patiente en attendant la descente, mais là aussi c'est la galère, je double quand même des coureurs, mais je suis dans les même temps que l'an passé alors que là j'ai l'impression d'accélerer.





J'arrive un peu cuit à Tré le Champ avec des débuts de crampes (ca fait 2 ans que j'en avais pas eu), heureusement Thomas, un bénévole que je connais bien me propose du sel. Je repars avec Gerald, direction la Flégère, je m'accroche jusqu'au Bas de la Trappe, et là d'un coup toutes mes forces me quittent. J'arrive cuit à la Flégère où Gaetan m'attend. Il m'accompagnera en marchant jusqu'à l'arrivée.



Merci à tous ceux qui m'ont accompagnés et supportés cette journée, Gaëtan, ma mère, Mélanie, Victor, Lucas, Beber, Martin, Fédé, Freddy, Fabi.
Un jour ça passera...

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