lundi 24 juin 2013

Aravis Trail

De retour sur l'Aravis Trail après une participation sur la première édition en 2009 ou j'avais fait le 17 km.

Cette fois c'est sur le 42 kilomètres, devenu 37 que je m'inscrit.

Plus une course d'entraînement qu'un réel objectif. Manque de jus après la grosse semaine d'entraînement à cause du beau temps! Mais on va pas s'en plaindre.

Le départ est donc donné du village du Bouchet, à 8h30 et il fait déjà bon sur la ligne de départ, short t-shirt pour la première fois de l'année !!

Comme souvent ça part rapidement, mais là encore plus que d'habitude.

Départ


Les premiers kilomètres s'effectuent tout en courant, petites montées, petites descentes, on double pas mal de monde avec Rémy. Pendant une descente je me prends une mouche dans l'oeil, les yeux fermés ça va quand même vachement moins bien pour courir, j'me tords donc la cheville, je boîte sur 3 foulées mais ça a l'air d'aller.

On sort de la forêt, je prends mon premier gel et perds le contact avec Rémy. La fin de cette première montée est un peu compliqué, j'ai du mal à trouver le bon rythme. Je relance bien dans la descente qui nous amène au pied de la crête de Sulens. Cette montée est terrible, à peine 200 mètres de déniv' mais dré dans l'pentu !!


Au sommet de Sulens



Me voilà dans la descente avec deux coureurs devant en visuelle et deux juste derrière. Je galère un peu à trouver mon chemin, je suis un peu daltonien, alors les fanions rouges sur l'herbe verte bin j'y vois pas... Alors c'est un peu au pifomètre que je descends. Heureusement pas de grosses erreurs.
J'arrive au ravito où je retrouve mes parents, ils m'encouragent bien pour la suite, je suis 6ième.
Je m'engage dans la dernière montée de 800 mètres de dénivelés, les sensations sont un peu meilleures et je garde un bon rythme jusqu'au sommet. Une petite partie en balcon, où j'ai à nouveau du mal à distinguer les balises et c'est parti pour la descente, ma partie préférée. Mais du coup c'est la grosse galère, je vois mal les balises et m'arrête à chaque intersection, je perds un temps fou. J'arrive quand même au ravito et repars motivé pour rattraper ce temps perdu. Et là paf le coup d'chaud, collé au bitume, plus de forces, en travers complet, l'objectif devient juste d'arriver entier à Thones, ce que je fais en 4h10 à la 7ième place.


Finish Line



Forcément un peu déçu, mais c'est le métier qui rentre y paraît... En tout cas, ne jamais négliger l'hydratation ni avant, ni pendant et surtout pas après...






1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo Théophile !
Ben ouais comme tu dis: "c'est le métier qui rentre" mais pourquoi effectuer une semaine d'entraînement juste avant ?
Avec un peu de repos c'était 6e sur ;-)
En tout cas félicitations;
Je fais la même place que toi en arrivant après toi :-)
Philippe