Le jour où je me suis inscrit au Trail des Fiz, j'avais mal au genou et je pouvais à peine courir en descente, mais le parcours est tellement beau, que je m'étais dit que je le ferai doucement, juste pour la balade. Ce fût une belle balade...
J'arrive à 7h sur le lieu de départ, derniers préparatifs, tout est en place, sur la ligne de départ je retrouve plein de connaissances, Manu Ranchin, Jules Henri Gabioud, Damien Vouillamoz, Bastien Fleury, Joffrey Doulat, Christophe Rousset etc...
Du départ au Chalet de Sales:
Le soleil arrive sur le plateau, la chanson Welcome Home de Radical Face marque le départ de la course, ça part doucement en descente, je croise ma soeur et ma mère qui m'encouragent, je n'ai mal nul part, la course est lancée.
Au départ (photo Quechua) |
Après 10 minutes de chemin valloné on attaque la montée vers le refuge de Platé, je suis en compagnie de Christophe et Jules Henri, et rapidement ce dernier nous lache. Je préfère y aller tranquille pour le moment pour finir de m'échauffer. 10 minutes après, toujours aux cotés de Christophe je décide d'accélèrer un peu: je rattrape quelques coureurs en gardant Jules en visuel.
On arrive au refuge: mon père est là pour m'encourager. Je prends un verre d'eau, puis continue en marchant avec Tony Sbalbi jusqu'au col de Portette où Vincent Delebarre et Sébastien Talotti sont là pour nous encourager: c'est génial !
Je m'élance devant Tony dans la descente, très technique, on reprend un peu de terrain a Jules Henri. A Sales je retrouve Damien qui s'est fait une entorse, bon rétablissement à lui !
Du Chalet de Sales au Refuge d'Anterne
Pour la fin de la descente c'est Tony qui reprend les commandes, c'est un peu moins technique on est à bonne allure, on arrive à l'intersection des deux parcours, pour nous ça remonte dré dans l'pentu direct !
Je me sens très bien, dans ma tête j'me dis « qui ne tente rien n'a rien », j'accélère un peu et rattrape Jules Henri, je reste au contact malgré 3 chutes boueuses. Au refuge Alfred Wills je m'arrête pour remplir mon camel et prendre des bananes. On nous annonce deuxième et troisième j'y crois à peine, je suis pour l'instant sur le podium !
Je repars doucement du ravitaillement en mangeant mes bananes. Vers le lac d'Anterne j'ai un pti coup de mou, la tête qui tourne, le col qui paraît si loin... et Jules Henri qui a pris le large!! Je pose le cerveau pour tout donner jusqu'au col où le père de Joffrey m'encourage, ça fait plaisir, puis c'est parti à fond dans la descente, ça fait du bien de changer !
J'arrive au refuge avec 1min 30 de retard sur Jules, je m'arrête pour faire le plein d'eau mais n'y parvient pas, je repars donc sans eau pour ne pas perdre de temps.
Du Refuge d'Anterne à l'arrivée
5 minutes après le refuge je n'ai plus d'eau, les crampes commencent à venir, j'essaye de garder une bonne allure, à chaque nouvelle descente je m'dis que les crampes vont me stopper, mais pour l'instant ça passe. J'arrive enfin au Chatelet où je peux faire le plein d'eau, ça va déjà beaucoup mieux, mes jambes se font « un peu » plus légères, j'essaye d'aller le plus vite possible, c'est interminable...
Plus que 500 mètres ! |
Enfin, au bout d'une ligne droite je vois ma mère (qui est folle de joie), il doit rester 500 mètres, mon père est là, puis ma soeur, dernier virage, le speaker m'annonce, je passe la ligne d'arrivée les bras levés ! Ça y est c'est fait, je suis troisième, pleins d'amis sont là pour me féliciter, j'ai du mal a y croire, je suis trop heureux.
A l'arrivée (photo Endurance Mag) |
Podium scratch (photo Endurance Mag) |
Podium Espoir |
1 commentaire:
BRAVO, encore et encore et encore...
tasseur
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