mardi 30 octobre 2012

Marathon des Causses

Le marathon des Causses n'était pas vraiment un objectif pour moi, car trop roulant, arrivant tard dans la saison, au retour d'un voyage de 2 semaines en Ecosse où l'entrainement n'était pas ma priorité. Mais finalement j'arrive sur Millau avec l'envie de bien faire, une bonne fraîcheur et quelques séances rassurantes la semaine précédente.

L'histoire commence donc le jeudi, je fais la route avec le Team Tecnica, Xavier (le coach) et deux coureurs des Templiers Thierry et Romain.

Nous arrivons sur place en début d'après midi. Nous sommes logés aux chalets juste au dessus du départ, classe.

Le vendredi c'est repérage de la dernière descente: c'est bien boueux et bien technique.

Le samedi, avant de prendre le départ, on apprend que le parcours est un peu modifié: un peu plus court, un peu moins technique, les ravitos sont déplacés aussi aux kilomètres 20 et 29.



Ludo, Xav et moi


On se retrouve sur la ligne de départ avec Stef, Ludo et Xav du team, je retrouve aussi Sylvère, Joel et Tony.




Echauffement avec Joel


Le départ est retardé de 15 minutes on retourne donc s'échauffer.

Puis à 13h30, c'est la musique d'Era qui nous accompagne pour les premières foulées.


Les premiers cent mètres

2,5 km de route avalée à 19 - 20 km/h environ, ça va un peu vite, mais j'arrive à suivre.

Après cela c'est la montée sur le plateau, j'alterne course et marche pour revenir sur quelques coureurs devant.

Une fois sur le plateau ça repart à 16 - 18km/h, je me retrouve avec Martin Reyt, on parle un peu. Pour moi c'est très plat, trop plat, j'ai l'impression de tourner en rond sur le plateau, mais je m'accroche à Martin. On est aux environs de la 12ième place, très bien vu mon objectif de base qui était de rentrer dans les 20.

Un petit sentier technique, un peu valloné mais trop court pour faire des écarts et on repart sur le plateau. Là, ça commence à être vraiment long, mais je m'accroche. Je me demande quand va arriver le ravito du kilomètre 20... C'est au kilomètre 24! Romain m'encourage, un verre d'eau et je remplis ma bouteille, mais malheureusement il n'y a rien à manger, et moi je n'ai plus rien, on verra bien...







Après le ravito, c'est enfin un vrai passage sympa, ça descend, il y a des cailloux, je me fais super plaisir, et rattrape du monde. Je pense à ce moment rentrer dans les 10 premiers, je suis survolté ! On entame la remontée vers le ravito de la ferme au kilomètre 29, j'arrive encore à bien courir, mais en une fraction de seconde, c'est l'hypo de l'espace, celle où tu distingues à peine le chemin, que tu rêves de pains au chocolat, de saucissons, de fromages... Tony me double avec un autre coureur, et j'ai même pas la présence d'esprit de lui demander un gel. J'arrive enfin au ravito où je me jette sur le coca, les tucs, les chips, le saucisson, les barres, je mange et repars en même temps que Jérémy Pouge, mais lui court et moi j'arrive à peine à mettre un pied devant l'autre...

Petit à petit ça revient, j'arrive à trottiner, Stépahnie Duc me double suivi par Martin Reyt qui s'arrête à mon niveau pour me filer un gel, puis un deuxième. On se retrouve tous les deux au Puncho d'Agast sous la neige, moi en hypo, lui avec l'envie de dormir. On entame la descente, mes forces reviennent, je fais la fin de la descente à fond pour regagner 2 places et finir 18ième.

Je suis bien déçu car je n'ai pas eu mal aux jambes plus que ça, mais bon j'apprends encore...


Ludo qui en finit

Le lendemain on va suivre avec Xavier les copains du team sur le 72 km. Romain fait une super fin de course pour aller chercher la 22ième place ! Sandrine finit à la 9ième place en faisant une course tout au courage ! Thierry abandonne à cause de son dos.

Grâce au team j'ai passé un super week-end, malgré la déception de ma course je suis content pour les autres qui ont fait de super courses, podium pour Stef sur le marathon, Thierry Galindo et Aurélia sur la Monna Lisa et les belles places de nos deux Templiers ! Romain et Sandrine.


1 commentaire:

LOLO a dit…

Bravo pour ta course, 19/20 Km/h ça fait rêver.
A bientot
Laurent T