Ma famille et là ainsi que les copains, je me sens super bien, et un peu ému sur la ligne de départ ! La magie de L'UTMB.
Je pars tranquillement, et cours aux côtés de copain Sam pendant toute la première ascension, j'ai les jambes légères et le lever de soleil sur le massif du Mont Blanc nous donne la force nécessaire pour appuyer sur les cuisses !
L'arête Mont Favre est rapidement atteinte, et c'est parti pour la première descente, tout en souplesse, car la route est encore longue. Puis c'est le ravito du Lac Combal, les copains sont venus en VTT, je suis trop content de les voir là, je leur dis que j'ai des jambes de oufs ! Remplissage de gourde et direction le Col Chavanne !
Lac Combal |
Je retrouve Sam dans le col que nous montons tranquillement, car après il va falloir relancer ! Au sommet je range mes batons et prends une allure raisonnable de 14km/h pour descendre, avec une pause sandwich au milieu de la descente ! Quelques minutes après tout commence à se compliquer ! j'ai très chaud et je sens mes jambes s'alourdir, je fais des minis détours pour m'arroser, mais ma température ne descends pas ...
Alpetta |
Je décide de ralentir franchement jusqu'au Col du Petit Saint Bernard, en longeant le Lac Verney, les crampes s'invitent à la balade ... Je ne m'inquiète pas plus que ça, je suis souvent moins bien en début de course, avant de trouver un second souffle.
Col du Petit Saint Bernard |
Au ravito du Col du Petit Saint Bernard je prends de l'eau pétillante, du bouillon et repart tranquillement, mon état ne s'améliore pas et j'ai maintenant du mal à tenir les 10km/h en plat descendant. Je décide de marcher bien boire et manger, je m'arrose régulièrement mais rien n'y fait, je repars malgré tout en marchant doucement, jusqu'à me sentir mal et m'asseoir sur le côté.
Je laisse passer quelques coureurs jusqu'à voir arriver Olivier Savoy qui me motive à repartir avec lui, j'arrive à le suivre un peu avant de faire une nouvelle pause.
La fin de la descente est très pénible, mais je me force à avancer, Clément me rejoins et je lui demande de m'amener à Bourg Saint Maurice, on est bien mal tous les deux, et je suis déjà content d'y arriver.
Je décide de faire une pause de 30 minutes pour me refroidir, bombes de froid, arrosage, hydratation etc ... mais rien n'y fait. Je repars malgré tout, et je me sens un peu mieux en traversant la ville, mais dès que ca monte, mon état empire, je fais des pauses tous les 50 mètres de dénivelés, Clément me lâche, et j'arrive péniblement à la route en dessous du fort du Truc. Je m'assois à l'ombre et me repose une demi heure ou une heure, avant d'essayer de repartir, mais mon corps ne veut plus... je rends donc les armes ici après 8h20 et 55km, un peu déçu, mais j'aurais tout fait pour y arriver !
Deux années de suite cette TDS se refuse à moi, mais je reviendrais car c'est une très belle course !
Après un peu de repos ! j'ai repris le chemin de l'entrainement et des compétitions, en participant à la Montée de Lancebranlette , une montée sèche de 800 +, un effort très violent ou il faut partir vite et tenir, je termine en 36 minutes, malgré une perf moyenne, l'important était de remettre un dossard et se faire plaisir, mission accomplie !
Au Sommet de Lancebranlette Credit photo : Arthur CHOMARAT et TPS Infos |
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