dimanche 15 janvier 2017

Fin de saison 2016

Une nouvelle saison s'est terminé en octobre dernier du côté de Millau, pour l'habituel Festival des Templiers.

Je termine à la 6ième place du Marathon du Larzac, une course magnifique et authentique durant laquelle j'aurais pris énormément de plaisir. Je retiens un magnifique lever de soleil sur le plateau du Larzac, un parcours authentique et technique comme on les aime, et une fin de course des plus compliqué ! J'étais dans le bon rythme jusqu'a Massebiau, mais les crampes ne m'ont pas permis de terminer aussi rapidement que je le souhaitais.


Un mois auparavant je courais l'Ecotrail de Sommand où je me régalais à courir dans la boue et avec des températures fraîches que j'affectionne, mais les jambes n'étaient pas là jusqu'à l'arrivée, une bonne panne d'essence dans la dernière bosse me fait perdre l'espoir d'un résultat correct.



Cette saison ne fut pas aussi pleine que je l'espérais, car je passe à côté de l'objectif majeur de mon été sur la TDS, la chaleur me terrassait rapidement et je ne pouvais plus espérer rejoindre la ligne d'arrivée !

Pour l'année prochaine quelques changements.

Je vais m'orienter sur une saison de Trail "court" pour changer un peu, et retrouver des courses plus nerveuses. Je pourrais aussi prendre davantage de départ sur la saison, et j'espère m'exprimer plus régulièrement.

Du côté partenariat, il y a du changement aussi, car après 5 années en orange, ma couleur 2017 sera le jaune. En effet je quitte le Team Tecnica pour devenir un WAA Expert.



Je remercie Xavier et Lucien de Tecnica pour tous ce qu'ils m'ont apportés. J'ai eu l'occasion de participer à de beaux événements et de faire de très belles rencontres, alors pour tout ça, merci !

jeudi 15 septembre 2016

TDS et la suite



L'objectif de cette année 2016 était la TDS, j'avais tout mis en œuvre pour réussir, et j'arrive au départ avec beaucoup de fraîcheur et très motivé.

Ma famille et là ainsi que les copains, je me sens super bien, et un peu ému sur la ligne de départ ! La magie de L'UTMB.

Je pars tranquillement, et cours aux côtés de copain Sam pendant toute la première ascension, j'ai les jambes légères et le lever de soleil sur le massif du Mont Blanc nous donne la force nécessaire pour appuyer sur les cuisses !

L'arête Mont Favre est rapidement atteinte, et c'est parti pour la première descente, tout en souplesse, car la route est encore longue. Puis c'est le ravito du Lac Combal, les copains sont venus en VTT, je suis trop content de les voir là, je leur dis que j'ai des jambes de oufs ! Remplissage de gourde et direction le Col Chavanne !

Lac Combal


Je retrouve Sam dans le col que nous montons tranquillement, car après il va falloir relancer ! Au sommet je range mes batons et prends une allure raisonnable de 14km/h pour descendre, avec une pause sandwich au milieu de la descente ! Quelques minutes après tout commence à se compliquer ! j'ai très chaud et je sens mes jambes s'alourdir, je fais des minis détours pour m'arroser, mais ma température ne descends pas ...

Alpetta


Je décide de ralentir franchement jusqu'au Col du Petit Saint Bernard, en longeant le Lac Verney, les crampes s'invitent à la balade ... Je ne m'inquiète pas plus que ça, je suis souvent moins bien en début de course, avant de trouver un second souffle.

Col du Petit Saint Bernard


Au ravito du Col du Petit Saint Bernard je prends de l'eau pétillante, du bouillon et repart tranquillement, mon état ne s'améliore pas et j'ai maintenant du mal à tenir les 10km/h en plat descendant. Je décide de marcher bien boire et manger, je m'arrose régulièrement mais rien n'y fait, je repars malgré tout en marchant doucement, jusqu'à me sentir mal et m'asseoir sur le côté.

Je laisse passer quelques coureurs jusqu'à voir arriver Olivier Savoy qui me motive à repartir avec lui, j'arrive à le suivre un peu avant de faire une nouvelle pause.

La fin de la descente est très pénible, mais je me force à avancer, Clément me rejoins et je lui demande de m'amener à Bourg Saint Maurice, on est bien mal tous les deux, et je suis déjà content d'y arriver.

Je décide de faire une pause de 30 minutes pour me refroidir, bombes de froid, arrosage, hydratation etc ... mais rien n'y fait. Je repars malgré tout, et je me sens un peu mieux en traversant la ville, mais dès que ca monte, mon état empire, je fais des pauses tous les 50 mètres de dénivelés, Clément me lâche, et j'arrive péniblement à la route en dessous du fort du Truc. Je m'assois à l'ombre et me repose une demi heure ou une heure, avant d'essayer de repartir, mais mon corps ne veut plus... je rends donc les armes ici après 8h20 et 55km, un peu déçu, mais j'aurais tout fait pour y arriver !

Deux années de suite cette TDS se refuse à moi, mais je reviendrais car c'est une très belle course !

Après un peu de repos ! j'ai repris le chemin de l'entrainement et des compétitions, en participant à la Montée de Lancebranlette , une montée sèche de 800 +, un effort très violent ou il faut partir vite et tenir, je termine en 36 minutes, malgré une perf moyenne, l'important était de remettre un dossard et se faire plaisir, mission accomplie !

Au Sommet de Lancebranlette


Credit photo : Arthur CHOMARAT et TPS Infos

jeudi 19 mai 2016

C'est la rentrée !

Premier dossard de l'année aux Allobroges, un trail que je souhaite disputer depuis quelques années maintenant !

Je choisis la distance de 38 km, étant donné le peu d'entraînement de ce début de saison, après 2 semaines à Bali, orientées Surf, Farniente et Bintang ! Le but sera donc de faire une "balade" un peu longue pour remettre en route la machine !

Je mets donc le réveil à 4h30 la veille, ça ne m'avait pas manqué du tout ça...

Au départ à 7h30, pas mal de copains, on discute, détendu du zboub pour l'instant ! Ca ça m'avait manqué ! les copains, bien sur !

Le départ est donné et je trouve que ça part vite, surtout vu mon manque de course à pied cette année, je dois me retrouver aux alentours de la 25ième place, après 5 kilomètres on traverse une route, et la grimpette commence.

Départ

Photo flou à cause de la vitesse excessive ;)


Ce premier mur de 600 mètres de dénivelé est rapidement avalé, je double pas mal sans me mettre dans le rouge, la descente qui s'ensuit est bien boueuse, et je décide de la faire plus ou moins tranquille pour ne pas entamer mon capital "petites cuisses".

La deuxième montée est une alternance de faux plats montants et vrais talus, je n'aime pas trop ça, mais ça fait un bon entrainement ! On arrive assez rapidement au sommet avec une belle vue sur le lac Léman ! La descente qui s'ensuit c'est dré dans le pentu, comme 70% du parcours ! J'arrive donc au ravito 12ième à un petit quart d'heure de la tête de course, assez frais, j'ai l'impression sur le moment, mais peut être pas tant que ça en voyant les photos :)

Facile ?

Ou pas ...



 
Ravito express, juste le temps de recharger, et on repart pour la deuxième partie du parcours, ça descend un peu, dré dans la boue, petite glissade au passage, mais comme je reviens d'une semaine de surf, aucun soucis :) ou presque...
Me voila donc au pied de la plus grosse montée du parcours où je décide d'accélérer franchement !Oui l'histoire de faire une balade c'est oublié en fait :)
Du coup je remporte même le CR de cette montée ( pour les Stravaïens )






Bon la suite est plus compliqué ! Genre mon corps qui me rappelle que j'ai pas couru plus de deux heures cette année, et que j'en ai trop fait durant la semaine, et que tu comprends pourquoi il faut s'entraîner avant une course :) C'est donc petites crampes aux adducteurs, jambes en bois et mon cœur qui va exploser ! Qu'est ce que c'est bon le trail !

J'arrive au dernier ravito où le speaker m'annonce, et me motive par un sympathique :

"Allez Théophile, tu peux remonter des places, tu en as les capacités"

Sympa ! ... mais non j'ai laissé mes capacités entre Bali et la dernière séance de ski de fond :)

La dernière montée est vraiment sympa avec deux trois passages de névés, et on déroule enfin vers l'arrivée que je passe un peu fatigué par cette balade :)

Aïe
 


Interdit -18



Théophile Camp - dossard 687 - 11ième - 4h32

Merci à la famille pour les ravitos/photos/encouragements !

Merci à l'organisation pour ce trail très convivial, on peut presque changer l'expression dré dans l'pentu, en dré comme aux Allobroges !
Un trail à faire au moins une fois, les bénévoles sont tellement sympas qu'ils tapissent le chemin de boue pour pas qu'on se fasse mal en tombant ! Concept étrange mais pas de blessés à signaler !








lundi 2 novembre 2015

Grand Trail des Templiers

Et voilà, un petit rêve qui se réalise, passer la ligne d'arrivée des Templiers, une course mythique qui m'attire depuis mes débuts en trail. Cela faisait 4 ans que je venais sur Millau, pour enfin réussir cette course ! Une fois sur le Marathon des Causses, la course s'était bien passée malgré une belle hypo sur la fin ! Un départ sur la Grande course en 2013, mais en manquant de fraîcheur je déposais les armes à la Roque Sainte Marguerite, complétement vidé ! L'année dernière j'y étais en spectateur, et dès lors je savais que j'y reviendrais en 2015.

Après la déconvenue de la TDS, je mettais tout en place pour réussir ces Templiers, les entraînements se font plus courts, plus plats et plus dynamiques, la préparation se passe bien. Je sais ce qui m'attend c'est donc plus facile de s'entraîner correctement !

Nous faisons la route le vendredi avec Pierre et Cécile qui courent respectivement les Templiers et la VO2.

Le samedi, j'essaye de me reposer un maximum, car j'aurais besoin de toutes mes forces dans la bataille le dimanche.

25 octobre 2015, voilà on y est, après un réveil très matinal, on trottine doucement vers la ligne de départ avec Pierre, je suis bien réveillé et prêt à en découdre. L'objectif est simple, rallier la ligne d'arrivée, coûte que coûte !

L'émotion est présente sur la ligne de départ comme à chaque grand rendez vous, la course devient de plus en plus internationale, avec cette année des Japonais, des Sud Africains, des Américains, beaucoup d'espagnols, ça va pas acheter du terrain devant...


Départ - Peyreleau

Le départ est donné, et pour une fois ça ne part pas trop vite, je reste donc au chaud dans le groupe de tête pour la partie plate, avant de prendre mon rythme pendant la première ascension. Arrivé sur le plateau ça relance assez fort, je reste dans un petit groupe, avant de prendre mon rythme, les jambes répondent assez bien pour l'instant. Petite pause pipi avant d 'entamer la descente sur Peyreleau, et je perds 15 places d'un coup ... là tu comprends que t es pas à la course à sauc' du coin...

La nouvelle section est vraiment très joueuse, je me régale, on arrive rapidement au ravito, les copains sont là pour m'encourager ! Malheureusement mes parents qui devaient me faire le ravito ont été bloqués sur la route, un petit moment de flottement donc en arrivant au ravito, où j'attends de les voir apparaître, mais non ... Je fais rapidement le plein eau+coca et attrape une barre au passage, reperdu 10 places d'un coup ...

Arrivée à Peyreleau (photo Romain Buschino)



Peyreleau - Saint André de Vézines

Je repars donc un peu inquiet de Peyreleau, j'espère qu'il n'est rien arrivé à mes parents ! Je profite de l'ascension à la sortie de Peyreleau pour manger un peu, puis une fois la barre engloutie reprends mon rythme de course, je reprends pas mal de coureurs, malgré des débuts de crampes, et une heure plus tard j'arrive à Saint André de Vézines, mes parents sont là, ils m'expliquent pourquoi ils n'ont pas pu atteindre le premier ravito, et je leur donne rendez vous à Pierrefiche. Je prends un bout de banane et repars direction Roquesaltes, une partie que j'ai pu repérer au printemps.


Saint André de Vézines - Pierrefiche

Cette partie est difficile, je joue avec les crampes aux mollets, mais je ne veux pas ralentir maintenant, mon objectif est d'arriver sur le même rythme à la Roque, après je pourrais ralentir dans la montée ! J'effectue une belle descente où je double 4 coureurs, plein d'eau rapide à la Roque, je croise Romain, Lucie et Thierry qui me boostent pour la suite ! Ca y est enfin la montée à Pierrefiche, je peux ralentir un peu pour essayer de faire passer les crampes, je discute un peu avec Thierry Breuil qui a gagné la première édition de la Solitaire le vendredi, et qui est venu se faire plaisir aujourd'hui ! Je me refais doubler par deux coureurs, sans trop m'inquiéter. La montée est passée vite et il faut recourir jusqu'au ravito, les crampes sont toujours présentes, j'espère que mes parents ont pu rejoindre le ravito. Ouf ! ils sont là, je prends le temps de manger et boire sur place, la partie qui suit est la plus importante du parcours ! Les deux premières femmes me passent et je repars du ravito en trottinant.

Arrivée sur Pierrefiche (photo Virginie Govignon)



Pierrefiche - Le Cade

Les jambes sont dures et je manque de rythme pendant 20 minutes mais j'avance toujours ! Cette partie est vraiment chouette, c'est très technique et très beau, je retrouve du rythme. Je rattrape un canadien, on discute un peu, puis je le laisse, une demi heure après je double deux coureurs, puis Benjamin Bellamy. L'arrivée se rapproche et je me sens encore pas trop mal, je double ensuite Adrien Seguret. En bas d'une petite descente je vois mon pote Yoyo qui est tout content de me voir là "Oh putin Théo ! oh la perf, allez accroche toi!" merci Yoyo ça m'a bien boosté !
Les derniers kilomètres avant Massebiau sont très pénibles, des cailloux qui roulent, un chemin étroit, j'ai du mal a bien descendre, j'arrive néanmoins au ravito avec 2 autres coureurs. Romain et Lucie sont là, ils m'annoncent dans les 40,  je m'arrête juste le temps de remplir une gourde puis repars affronter la montée au Cade, je trottine dès que je peux, mais c'est un vrai combat contre moi même maintenant, je croise Jean Marie Thévenard, on repart ensemble et on se relaie jusqu'au Cade, sans parler, on est vraiment dans le dur. Finalement c'est passé assez vite, mais je suis content de voir Thierry Galindo ici, ses paroles me font du bien, je me gave de coca et de chips et repars comme je peux du ravito !



Le Cade - Arrivée

Je me force à courir, mais je commence à avoir mal au genou, la descente dans le ravin est donc compliquée, mais maintenant c'est tout au mental ! je donne ce qui me reste pour atteindre la Puncho, mais c'est l'enfer, je ne me souvenais plus que c'était aussi long, et aussi technique, je me fais doubler par deux coureurs, mais j'en reprends un quand même. Enfin je suis au sommet, j 'ai les jambes en compote et le genou qui grince, mais je vais devenir Finisher du Grand Trail des Templiers, je donne tout ce qui me reste dans la descente, c'est à dire pas grand chose ...
Ca y est j 'y suis, Romain Lucie et les parents sont là, quel bonheur, je m'écroule au sol et ne peut empêcher quelques larmes de couler...
Pierre finira 157ième mais j'ai failli le louper parce que je m'étais endormi, un peu cuit le bonhomme.

Maintenant la saison est finie sur une note positive, je vais me reposer et planifier petit à petit 2016 !
Je remercie tous ceux qui m'aident à profiter pleinement de ma passion, tous les copains, ma famille, le team Tecnica, et Julbo !

Merci à tous, Théophile Camp - 36ième - 8h23min14sec .

Content
Avec les vieux

Arrivée

 
Tecnica !!!

 



























mardi 22 septembre 2015

Trail d'Albertville

Après une fin d 'été compliquée sur le plan compétitif, avec un abandon sur le tour des Fiz à cause d'une cheville pas très en forme, puis sur la TDS en tombant malade quelques jours avant, j'avais envie de rebondir sur une épreuve typée montagne.

Le soir même de la TDS je tombe sur le trail d'Albertville, un beau parcours alpin, où je pourrai profiter de toute la préparation effectuée cet été.

Je me retrouve donc au départ à 5h30, la température est idéale, une belle journée s'annonce !

Pour une fois la première heure se passe assez bien, j'arrive au premier ravito à juste deux minutes de la tête de course, c'est ici que la course commence avec une belle montée bien raide, où je me sens bien mais n'accélère pas car la route est encore longue ! J'arrive au sommet en même temps que le lever de soleil, la vue est dégagée sur le massif du Mont Blanc, ça valait le coup de mettre le réveil à 3h du mat ! Pas le temps de prendre de photo et je me lance dans la première descente rendue technique par les pluies des jours précédents, je me fais bien plaisir, même si ce n'est pas assez long à mon goût ! On se retrouve assez vite dans une montée assez raide mais pas trop longue avant de basculer sur un petit sentier qui nous mènera assez vite sur le ravito du fort de Tamié où ma mère m'attend pour m'assister. Je prends le temps de faire le plein de boisson et de bien manger pour la suite du parcours.

petit déjeuner au Fort de Tamié, Mont Blanc comme décor


Les 45 minutes qui suivent sont assez compliquées, sur le profil de course c'est globalement descendant mais ponctué de pas mal de petites montées souvent très raides, je suis encore en forme mais je ne m'enflamme pas en pensant à la longue montée qui nous attend. Me voila au pied de la terrible montée vers le Mont Orisan, 900 mètres dré dans l'pentu ! Et là c'est la panne sèche, j'ai beau manger, boire, ralentir, rien n'y fait j'avance plus... je prends mon mal en patience jusqu'au sommet. Ca fait du bien de recourir au sommet sur la crête, manque de bol, je ne vois pas bien les fanions rouges et m'égare un peu, je jardine quelques minutes avant de retrouver le sentier. Je suis content d'arriver au ravito juste avant la montée du parc aux moutons, je m'y arrête le temps de remplir mes bidons et repars affronter les moutons ! Finalement c'est pas si long que ça, mais je suis content d'être au sommet, il ne reste que 13km de descente, que j'entame doucement car c'est technique, et j'ai un peu de mal à me relancer, mais au bout de 5 minutes ca va mieux et j'accélère petit à petit !

Finale de la montée d'Orisan
Sur la crête
Début de la dernière descente


Sur la fin du parcours on retrouve les coureurs du 20 km, ça fait du monde sur les sentiers mais ça donne du cœur à l'ouvrage !

L'arrivée est finalement là après 5h55 d'une belle balade dans les Bauges ! J'aurais aimé mettre 5h45 ou moins mais avec le coup de mou lors de la montée vers Orisan et le petit jardinage au sommet je passe à côté !


j'aime pas me lever tôt :)





lundi 10 août 2015

Pierra Menta été

Dès que j'ai appris la création de cette course j'ai proposé direct à Romain, mon coéquipier de galère, de team, mon poto quoi... de nous inscrire, et bien sûr il a accepté direct !

On se retrouve donc sous la chaleur a Arèches le 2 juillet sans trop savoir ce qui nous attend !

On sait que ça sera technique, difficile et déjà mythique !




Jour 1 : Après un échauffement rapide on se retrouve sur la ligne de départ, avec le petit stress qui va bien !

Départ à bloc pour tout le monde, ça se place avant la première montée de 1200 mètres de dénivelé !

Je me sens très bien, et Romain un peu moins, alors on sort direct l'élastique pour rester au contact des équipes juste devant !

Au bout de 2 heures de course on se rend déjà compte du chantier que ça va être ! C'est souvent technique, dré dans l'pentu, engagé et monstre beau, en ajoutant la chaleur, ça fait une première journée de guerrier...

On se paye un bon coup de mou dans la descente de la Grande Journée, où pas mal de monde nous rattrape. C'est ce qui fallait à Romain l'orgueilleux pour mettre une bonne mine, et finir cette première journée à bloc ! A la 14ième place ! Finalement satisfaits, mais pas mal entamés :)

cuit biscuit
 
 

Jour 2 :  Là c'est plus la même pour moi, la récup à été très dure l'aprèm, avec la chaleur... du mal à se reposer, à s'alimenter, bref pas idéal pour s'attaquer à la mythique arête du Grand Mont au programme de ce deuxième jour.

Romain lui est plus en forme que la veille, tant mieux ! Dès le départ je suis dans le dur, les ischios et adducteurs tout raides (trop forcé la veille en tirant Romain !), heureusement Romain est là pour me pousser et m'encourager, on échange les rôles par rapport à la veille, notre équipe fonctionne bien ! Finalement je me réveille, en même temps que mes muscles vers la fin de la première ascension de 1600 mètres de dénivelé (il était temps...) Et à partir de là on commence à doubler, et se faire plaisir, dans une super descente en pierriers et en névés !

On attaque l'arête du Grand Mont à bon rythme mais le pourcentage de la pente nous remet vite à notre place ! Finalement on sort cette arête, quelques personnes sont là pour nous encourager, le beau temps nous permet une vue à 360 degrés sur toutes les montagnes alentours, avec la fatigue, j'en ai des frissons partout !

Maintenant c'est 1600 mètres à redescendre, on descend vite sans se taper dedans, en pensant déjà au lendemain !

Bilan du jour, on rentre dans le top 10 et on s'est graaaaaaave fait plaisir !! que c'est bon le trail !


sortie de l'arête



Jour 3 : L'objectif du jour est simple, conserver notre place dans le top 10 et finir cette première édition de la Pierre.

La tactique est de gérer, on part doucement pour accélèrer, sauf que ça part à bloc, alors on suit (aaaah les stratégies d'avant course).

La première montée est vite avalée, Romain se fait une belle frayeur dans la première descente, en mode roulé boulé sur le sentier, heureusement sans gravité ! On arrive au pied de la deuxième montée un raidard de 400 mètres de déniv où t'a les genoux dans le menton, et le palpitant à 200 à la minute, au sommet je suis à bloc comme pour une course de ski de 45 minutes sauf que là il nous reste 10 bornes à courir, mais c'est beau, y'a du monde pour nous encourager et j'me défonce pour l'équipe !

A bloc


La fin est dure pour moi en montée et Romain en descente, résultat on se fait doubler juste avant l'arrivée et on perd la 9ième place pour une seconde ! Après 3 jours d'épreuves et 11h30 de trail ...

Mais c'est pas ça qu'on retiendra ! On retiendra plutôt les paysages magnifiques du beaufortain, les parcours de ces 3 jours plus beaux que difficiles, plus raides que beaux et plus techniques que difficiles ... bref c'était le pied :)

Mais encore plus que tout cela, c'est la course en équipe qui m'aura marqué, je savais que Romain serait un coéquipier idéal, mais j'ai découvert un vrai ami, présent dans les moments les plus durs de la course pour me rebooster, toujours confiant même dans l'adversité, un mec qui lâche rien comme y'en a pas beaucoup, un putain d'exemple pour moi, même si il râle beaucoup ;)

Alors merci Romain de m'avoir permis de vivre ça !

Premier jour vers le Mirantin

Synchro dans la dernière montée


Une équipe soudée

photo souvenir :)



 




Trail du Pic Saint Loup by Night

Une petite course de reprise après 1 an et demi sans avoir fini de trail ! Et autant de galère !

Au début je voulais faire le marathon, mais finalement ce 17 km s'avérera bien suffisant !

Un départ rapide, je garde le groupe de tête à distance sur les premiers kilomètres très roulants, dès que la montée arrive, je rattrape le groupe et court à mon rythme, en haut de la première bosse je me retrouve deuxième et décide d'accélèrer dans la descente pour revenir sur le premier, nous sommes deux à sa poursuite à vive allure. A la moitié de la descente nous rattrapons le premier qui est tombé, on se retrouve deux en tête, malheureusement je me tord la cheville, une première fois, parviens a revenir sur le premier, avant de me retordre la cheville, je laisse donc la première place s'envoler...

Dans la montée qui suit, je grimpe au train sans m'affoler, la descente d'après est compliquée avec une cheville douloureuse, et nous arrivons 3 au dernier pointage, à une minute de l'homme de tête. Je repars donc quatrième du pointage. J'ai repéré la fin du parcours le matin de la course, et décide de tout donner dans la dernière montée, les jambes sont là et au sommet j'ai presque rattrapé l'homme de tête, malheureusement la cheville ne me permet pas de descendre aussi vite que je le souhaite et je finis en footing actif ce premier trail de l'année en troisième position.

Très content de mes sensations en montée ! Et de passer une ligne d'arrivée !